Tout se sent vaguement éternel sous l’ombre des platanes de Sannes. Le bleu regard de l’air invite les pas sur l’allée de terre blonde qui mène au château. Le vieux moulin boit le vent doux au-dessus des traits verts que dessinent les vignes sur le Luberon. Le soleil alourdit les cerisiers du rouge de l’été dans le parfum mauve de la lavande.
Quand vous vous asseyez sous les oliviers de Sannes, dans ce paysage d’une pureté de lignes extraordinaires, vous pouvez apprendre des choses, qui sont des points de soleil, des réalités extrêmement vivantes.